My Sweet Pepper Land

Movie My Sweet Pepper Land

My sweet pepper land is the kind of movie that makes me love cinema. You don’t really know what to expect but based on comments and critics, it looks like you’re going to have a good time. Of course when it is labelled Festival de Cannes it is most likely a sign that it’s a very good movie as well. First of all, the setting is unusual because it takes place in Kurdistan (a sensitive region located somewhere between Turkey, Iraq and Iran (the story of Kurdish people is one loooong battle for independence and it is still today not resolved)). The country has been destroyed during civil war and some regions need assistance. This is why Govend (the school teacher) and Baran (the sheriff) have been sent to a small village, somewhere in the north, hidden behind mountains. There is not much here, one tavern, two telephones, and no electricity. People are still riding horses (!) and a tyrant is ruling the region, frightening people with a group of armed men, lawless. Baran is determined to put back order in the village and make people respect the laws. Hard work when the judge is corrupted! Govend, an educated independent woman, brings fresh air to the picture. She is absolutely beautiful, sweet and fearless. Everybody in the village wants her gone but she resists to attacks for the children’s sake and education. Funny fact, there is so sign of women during the entire movie but yet children are going to school… how did they arrive on Earth?! Journalists call it a “western burlesque”. The movie maker, Hiner Saleem, chose to show the movie in a funny way, less dramatic than it looks like. Because yes, men are “handling business” with guns and make money out of illegal meds trafficking. But the landscape is breathtaking, the pictures and the color shades are stunning and gives a magical feel to this wild field. And of course there is a little love story because hey, human have feelings after all!

My Sweet Pepper Land c’est un peu la raison pour laquelle j’aime tant le cinéma. Tu ne sais pas vraiment à quoi t’attendre mais si tu te fies aux avis et critiques, il semblerait que tu ailles passer un bon moment. Évidemment quand le film est labellisé Festival de Cannes c’est plutôt bon signe. Tout d’abord, le scénario est un peu inhabituel car ça se passe au Kurdistan (une région sensible nichée quelque part entre la Turquie, l’Irak et l’Iran (l’histoire du peuple Kurde est celui d’une loooongue bataille pour l’indépendance qui n’est toujours pas réglée)). Le « pays » a été détruit pendant la dernière guerre civile et certaines régions ont besoin d’assistance. C’est pourquoi Govend (l’institutrice) et Baran (le commissaire) ont été envoyé dans un petit village, quelque part dans le Nord, caché derrière les montagnes. Il n’y a pas grand-chose ici, une auberge, deux téléphones  qui fonctionnent grâce à un générateur. Les habitants se déplacent encore à cheval ( !) et un tyran règne sur le village, effrayant la population avec un groupe d’homme armé, sans foi ni loi. Baran est déterminé à remettre de l’ordre dans le village et veille à faire respecter les lois. Un travail perdu d’avance quand même le juge est corrompu ! Govend, une femme éduquée et indépendante, apporte de la fraicheur au décor. Une beauté perse troublante, douce et vaillante. Les gens du village veulent la chasser mais elle résiste aux attaques coute que coute pour le bien-être des enfants et au nom de leur éducation. Un fait intéressant, il n’y a aucune trace de femmes tout au long du film et pourtant des enfants se rendent à l’école… comment sont-ils arrivés ici ?! Les journalistes le décrivent comme un « western burlesque ». En effet, le réalisateur, Hiner Saleem, a choisi de tourner le film d’une manière comique et caricaturale, une façon de le rendre moins dramatique qu’il en a l’air. Car oui, les hommes règlent leurs affaires aux armes et se font de l’argent sur le dos des malades en revendant des médicaments périmés. Mais le décor est à couper le souffle, la photographie et les dégradés de couleurs sont magnifiques et donnent une allure magique à ce terrain sauvage. Et bien sûr il y a une petite histoire d’amour car hey, les humains ont des sentiments après tout !